Cette chronique n'a pas prétention à l'exhaustivité. Malgré une consultation attentive et assidue du web, bien des sites ou blogs ont pu échapper à l'attention de l'auteur.
Il se doit de présenter toutes ses excuses à l'égard de ceux qui n'étant pas cités pourraient se sentir injustement mis à l'écart. Telle n'est point son intention. Bien au contraire, ce que souhaite l'auteur, c'est apporter une visibilité supplémentaire à ceux qui oeuvrent à faire connaître l'histoire de Madagascar et permettre aux uns de trouver ce que les autres ont de meilleur et d'intéressant à faire savoir. De même, signaler de manière critique un contenu n'est pas chercher à le dévaluer mais le replacer dans un contexte.
Qui plus est, en dépit de l'intérêt inégal des sites au regard des préoccupations des uns et des autres, le propre de l'historien d'aujourd'hui est de faire flèche de tout bois. Le web offre à la fois du contenu (textes, photos, sons), des questionnements (qui fait quoi, à quel moment) dont la mise en relations est affaire d'historien. Dans le fourmillement et la cacophonie ambiants, un brin d'éclaircissement historique apporte des clés d'explication supplémentaires. Devant se préoccuper de l'authenticité et de la fiabilité des données qui circulent, l'historien peut profiter de la dynamique créée par les créateurs de sites pour soupeser, évaluer, mettre en perspective l'ensemble des informations fournies.
Cette chronique est donc une première approche critique du contenu des sites touchant de près ou de loin l'histoire de Madagascar.
Il va sans dire que les contenus historiques proposé sur le web abondent dans le sens d'une histoire officielle, légitimée par les sites institutionnels, reprise avec des allègements ou des découpages arbitraires par les sites commerciaux ou personnels. Peu de voies/voix discordantes ou originales. L'uniformisation est-elle l'indice d'une paresse intellectuelle, d'un affadissement de la nouveauté, d'une pléthore de la pacotille, de la pesanteur des habitudes ? Car le fonds de la plupart des informations historiques remonte à l'époque… coloniale. Soit à une culture de l'histoire léguée depuis le XIXe siècle du temps de l'occupation française, de la création de l'Empire colonial et de la défense de la République. Peut-on continuer à faire de l'histoire de Madagascar sur ces bases ? Alors qu'une école historique malgache existe à Madagascar même ?
A l'usage, un contenu historique sérieux et intéressant existe sur le web. C'est à sa compréhension autant que son repérage que vous êtes invité.
(A suivre…)
L'ACOI, Association des Chercheurs de l'Océan Indien et la lettre d'informations ARH, Actualités de la Recherche en Histoire, Madagascar- Iles de l'Océan Indien. Des recensions bibliographiques, des témoignages et des informations pour satisfaire votre curiosité.
30.3.06
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